Table of Contents
Introduction
Pourquoi est-il si difficile d’accorder sa confiance facilement Ă notre Ă©poque ?
Pourquoi a-t-on l’habitude de se mĂ©fier des inconnus avant de leur accorder le bĂ©nĂ©fice du doute ?
DĂšs ses premiĂšres annĂ©es, un enfant entend gĂ©nĂ©ralement plus souvent de la part de ses parents des invitations Ă la prudence, voire Ă la mĂ©fiance, plutĂŽt que des encouragements Ă croire en la bontĂ© d’autrui…
Si cette attitude de la part d’une mĂšre peut s’entendre, elle n’en demeure pas moins handicapante pour le reste de la vie de son fils ou de sa fille.
Nous sommes ainsi conditionnés dÚs notre plus tendre enfance, à avancer sur la défensive.
Nous sommes formatés à nous méfier de tout et de tout le monde.
Imaginez ce qui se passerait si l’on changait l’Ă©tat d’esprit de toute une gĂ©nĂ©ration en mĂȘme temps…
Imaginez, que la dĂ©fiance et la suspicion laissent place Ă la croyance et Ă la foi en son semblable…
Notre Société serait totalement transformée !
Cet article fait partie d’une sĂ©rie de 9 textes, qui rĂ©sument ou plutĂŽt s’appuient sur les chapitres du bouquin, « Tout va mal… Je vais bien ! », de Monsieur Philippe Bloch.
Dans ce livre l’auteur prend le pari de nous dĂ©montrer que malgrĂ© tout ce que l’on peut entendre, nous avons toutes les raisons de garder espoir en l’avenir et de faire de beaux projets.
Image par Jackson David de Pixabay
Apprendre Ă accorder sa confiance mĂšne au bonheur
Vivre avec trop de sĂ©curitĂ© c’est se crĂ©er sa propre prison
L’idĂ©e que dĂ©fend l’auteur est que trop de prudence dans la vie, peut nuire Ă un Ă©panouissement de l’ĂȘtre humain.Â
Pour imager son idée, Philippe Bloch invite le lecteur à sortir de son cocon, renvoyant ainsi à la nécessité de quitter sa zone de confort.
Ce n’est qu’en osant prendre des risques que l’on est vraiment libre et en mesure de vivre ses rĂȘves.
Selon lui il est nĂ©cessaire de parvenir Ă dĂ©passer l’Ă©ducation que l’on a eu en tant qu’enfant qui constitue la principale entrave au vrai bonheur.
« Quoi que vous rĂȘviez d’entreprendre, commencez-le. L’audace a du gĂ©nie, du pouvoir et de la magie. »
Goethe
Apprendre Ă faire confiance dans la vie
Dans la suite du chapitre, l’auteur insiste sur les effets insoupçonnĂ©s d’une attitude qui s’appuierait sur la franchise mutuelle, basĂ©e sur la croyance en autrui.Â
Selon lui, parvenir Ă accorder sa confiance les yeux fermĂ©s serait le chemin vers le bonheur.Â
DĂšs lors que l’on ne vit plus sur la retenue, on peut se livrer totalement et profiter d’expĂ©riences de partage.
En cela, « l’autre » que l’on dĂ©couvre pleinement, reprĂ©sente une porte d’entrĂ©e vers notre propre satisfaction, vers notre propre fĂ©licitĂ©.
« DĂšs l’instant oĂč vous aurez foi en vous-mĂȘme, vous saurez comment vivre. »
Johann Wolfgang von Goethe
Le manque de confiance envers autrui a un coût
AprĂšs avoir soulignĂ© les avantages qu’une attitude fondĂ©e sur des relations de confiance, a gĂ©nĂ©ralement sur l’ĂȘtre humain, Philippe Bloch nous donne d’autres arguments.
Non seulement le contrĂŽle des citoyens par la SociĂ©tĂ© reprĂ©sente un coĂ»t financier direct (le contrĂŽle des chĂŽmeurs par exemple), mais en plus une telle dĂ©marche contribue Ă crĂ©er un climat de mĂ©fiance entre les citoyens eux-mĂȘmes.
Plus encore, le pessimisme hexagonal, le fameux « french paradox », aboutit Ă une dĂ©prime collective que l’on peut assimiler Ă une entrave vers le bonheur.
Les français ont tout pour ĂȘtre heureux, mais ils ne le sont pas forcĂ©ment…Â
Tel est le paradoxe que souligne l’auteur et tel est le prix ou plutĂŽt le coĂ»t du manque de confiance en l’avenir, en son prochain.
« Il existe un puissant sentiment de foi en l’avenir individuel, mais qui ne parvient plus Ă se projeter Ă l’Ă©chelon collectif. »
Robin Rivaton
Les conséquences négatives de ne plus accorder sa confiance
La dĂ©fiance envers l’autre
Parmi les effets nĂ©gatifs du climat de mĂ©fiance, de la perte de confiance envers tous ceux qui nous entourent, on peut citer l’apparition d’une forme de pessimisme gĂ©nĂ©ralisĂ©.
Ce qui est terrible à dire est que cette ambiance négative est à la fois une cause et une conséquence et que du coup, elle contribue à créer dans la Société, une forme de spirale pessimiste.
En effet, dĂšs lors que les mentalitĂ©s que nous cĂŽtoyons n’aspirent plus aucune foi dans les politiques qui gouvernent, dĂšs lors que la suspicion et la dĂ©fiance sont dans toutes les tĂȘtes, c’est l’atmosphĂšre gĂ©nĂ©rale qui en pĂątit.Â
A force d’entendre des histoires de corruption, de mensonges et d’escroqueries de la part de ceux qui dirigent le pays dans les mĂ©dias, le citoyen lambda finit par perdre tout espoir.
DĂšs lors, les valeurs de solidaritĂ© et d’entraide laissent place Ă une forme de mĂ©fiance Ă l’Ă©gard des autres citoyens que l’on juge bien plus facilement profiteurs ou paresseux.
La transformation des mentalitĂ©s et le fait de ne plus croire en l’Ă©quitĂ© des chances dans la SociĂ©tĂ© est naturellement une mauvaise nouvelle qui aura forcĂ©ment des effets ravageurs Ă moyen et long terme sur le moral gĂ©nĂ©ral.
« Parfois la solitude n’est que le rĂ©sultat d’une vie pleine de dĂ©fense. »
Augusto Branco
Perte de solidarité dans la Société
Evoquer les effets sur le moral gĂ©nĂ©ral, cela revient Ă souligner que l’impact de ne plus ĂȘtre capable d’accorder sa confiance Ă son prochain, puisque cela dĂ©truit petit Ă petit les liens qui unissent les citoyens entre eux.
Que ce soit avec la disparition de la notion de sacrifice ou simplement le refus de faire un effort pour l’intĂ©rĂȘt collectif (en prenant sa part du travail commun) et ce sont les fondements mĂȘme de la SociĂ©tĂ© qui sont menacĂ©es.
Or, comme le souligne Philippe Bloch, la confiance et l’entente dans une SociĂ©tĂ© sont les bases de la dĂ©mocratie. Cette derniĂšre est ainsi menacĂ©e par toutes formes de communautarismes et de clivages entre citoyens.
Pour l’auteur, c’est la consĂ©quence Ă©vidente de l’Ă©chec des hommes politiques.
Un systÚme scolaire à réformer
Dans son livre l’auteur s’attarde Ă©galement sur le dĂ©calage du systĂšme scolaire qui n’est plus selon lui en phase avec l’Ă©panouissement des Ă©lĂšves.
Tout le problĂšme est que c’est prĂ©cisĂ©ment Ă l’Ă©cole que commence la vie d’un ĂȘtre humain et que c’est lĂ que l’on doit prendre l’habitude de chercher Ă s’Ă©panouir.
En dĂ©crivant le systĂšme scolaire comme une machine Ă dĂ©truire la confiance et Ă crĂ©er de l’ennui, Phillipe Bloch pose les bases du mal qui sabote les bases de notre SociĂ©tĂ©.
En soulignant qu’il n’est pas normal de voir des adolescents manifester dans la rue leurs inquiĂ©tudes pour l’avenir du systĂšme de retraite, l’auteur met le doigt et dĂ©montre Ă quel point l’Ă©cole agit comme une broyeuse d’espoirs.
Au lieu d’ouvrir les esprits et d’entretenir (voire de dĂ©velopper) l’estime personnelle et la confiance en soi, le systĂšme scolaire actuel contribue grandement Ă dĂ©truire l’espoir de s’en sortir chez les individus les plus faibles.
Au lieu de rebattre les cartes et de donner une prime au mérite cette machine ne laisse aucune chance aux plus fragiles et les fait douter de leurs propres capacités.
Pour ne rien arranger, l’institution serait menacĂ©e par sa difficultĂ© Ă s’adapter aux nouvelles technologies, et aux nouvelles façons d’acquĂ©rir le savoir.
Sur ce plan il y a urgence Ă rĂ©former l’Ă©cole, pour le bien des gĂ©nĂ©rations futures qui risquent fort de se trouver en total dĂ©calage avec la rĂ©alitĂ© de leur monde.
Comment retrouver confiance selon Philippe Bloch ?
La technique des petits pas
La technique des petits pas, aussi connue sous le nom de Keizen au japon, dĂ©finit Ă l’origine une technique d’amĂ©lioration continue dans le milieu industriel.
« SÚme un acte, tu récolteras une habitude; sÚme une habitude, tu récolteras un caractÚre; sÚme un caractÚre, tu récolteras une destinée. »
Tenzin Gyatso
Chaque jour, il suffit de faire un petit pas vers le mieux, pour atteindre Ă la fin de l’annĂ©e des rĂ©sultats nettement meilleurs.Â
Ce qui fonctionne dans le milieu industriel, peut Ă©galement ĂȘtre appliquĂ© dans la vie de tous les jours. On peut ainsi dĂ©cider de lire 2 pages d’un livre de dĂ©veloppement personnel chaque jour du premier mois. Puis, le second mois, en lire quatre tous les soirs et ainsi de suite…
En fin d’annĂ©e on aura lu 3 livres. On aura fait un pas de gĂ©ant !Â
Et le plus fou, c’est que tout le chemin parcouru avec cette mĂ©thode l’est gĂ©nĂ©ralement sans effort. Sans s’en apercevoir on peut progresser dans tous les domaines de sa vie Ă condition de mettre de bonnes habitudes en place, et d’avoir de la rigueur.
A RetenirÂ
Le constat fait par l’auteur semble Ă©vident : nous devons rĂ©apprendre Ă faire confiance, nous devons rĂ©apprendre Ă ĂȘtre optimiste pour l’avenir.
 Comment changer son Ă©tat d’esprit ? Et bien pour Philippe Bloch, cela passe par une forme de lĂącher prise.
C’est en cessant de vouloir tout contrĂŽler que nous pouvons mieux vivre et aller vers le bonheur.
Changer son mindset, doit mĂȘme ĂȘtre une dĂ©marche nationale, une dĂ©marche que tous les français devraient entreprendre, car chaque culture est diffĂ©rente, chaque pays a plus ou moins de facilitĂ©s Ă lĂącher la bride pour oser changer ses habitudes…
A la différence des pays anglosaxons, plus libéraux, la France est encore trop ancrée dans ses traditions et dans la préservation de son patrimoine selon Philippe Bloch.
Mais ce qu’il faut retenir, est qu’un tel Ă©tat d’esprit peut Ă©voluer et que le fait de plus souvent accorder sa confiance est un excellent remĂšde.Â
đđœ Je partage sur mon profil FB đđđœââïž
Merci beaucoup BĂ©atrice !