➀ Peut-on ĂȘtre hypersensible tout en ayant une grande estime de soi ?

L’hypersensibilitĂ© et la confiance en soi dont deux notions qui, a priori, ne vont pas trĂšs bien ensemble. En tout cas, c’est ce que j’ai longtemps cru.

Je m’appelle Paul, et je suis une personne Ă  haut potentiel. Vous avez peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  entendu ce terme de haut potentiel.

Ou alors, vous ĂȘtes plus familier avec un autre : zĂšbre haut potentiel intellectuel, HP, HPI, surdouĂ©, et j’en passe.

En fait, tous ces termes dĂ©signent une seule et mĂȘme personne qui a un quotient intellectuel supĂ©rieur Ă  la moyenne.

La douance n’est pas le sujet de cet article, donc je ne vais pas m’éterniser dessus.

Ce qu’il faut retenir, c’est que ces personnes surdouĂ©es dĂ©veloppent une hypersensibilitĂ©. Elle est mĂȘme une caractĂ©ristique majeure de leur personnalitĂ© qui fait qu’ils peuvent se sentir incompris.

Attention par contre, tous les hypersensibles ne sont pas forcément des hauts potentiels. En revanche, tous les HPI sont hypersensibles.

Schéma hypersensibilité & zèbre versus l'hypersensibilitĂ© et confiance en soi

Mais lĂ , je m’égare un peu.

Dans cet article, je ne vais m’intĂ©resser qu’à un seul point : le lien entre l’hypersensibilitĂ© et la confiance en soi.

Cependant, et vous l’aurez compris, je vois cette hypersensibilitĂ© depuis le prisme de la douance, avec mes yeux de surdouĂ© (bien trop) sensible.

PrĂ©sentation de l’auteur :

Aujourd’hui, j’accueille, l’article de Paul qui nous parle de la façon d’aborder la confiance en soi quand on est hypersensible.

Les deux formes d’hypersensibilitĂ©

Avant d’attaquer plus en dĂ©tails la relation entre l’hypersensibilitĂ© et la confiance en soi, j’ai souhaitĂ© proposer une petit rĂ©capitulatif rapide des deux « formes » possibles d’hypersensibilité : l’hypersensibilitĂ© Ă©motionnelle, et l’hypersensibilitĂ© sensorielle (ou hyperesthĂ©sie).

Hypersensibilité émotionnelle

L’hypersensibilitĂ© Ă©motionnelle est le fait de ressentir une grande sensibilitĂ© au niveau de ses Ă©motions, de ses sentiments.

Cette Ă©motivitĂ© exacerbĂ©e peut d’ailleurs devenir une vĂ©ritable source de mal-ĂȘtre ou d’épuisement.

Les hauts sont plus hauts, mais les coups durs sont vécus de maniÚre trÚs difficile.

On a tendance à imaginer la personne hypersensible comme une personne qui passe ses journées à pleurer.

Il faut bien se rendre compte que cet apriori est faux pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, cette vulnĂ©rabilitĂ© Ă©motionnelle n’est pas forcĂ©ment visible.

Pour beaucoup, les chocs Ă©motionnels sont intĂ©riorisĂ©s : la situation, mĂȘme si elle peut sembler anodine, est vĂ©cue comme un ouragan interne.

Par consĂ©quent, la personne, bien qu’hypersensible, peut avoir plutĂŽt l’air de souffrir d’insensibilitĂ© (c’était mon cas).

Ensuite, les sites internet qui traitent du sujet se focalisent sur les aspects négatifs de la pathologie.

Selon eux, si je suis hypersensible, je suis forcément en souffrance, voire en dépression.

À mon sens, il s’agit lĂ  d’un biais de nĂ©gativité : nous accordons beaucoup plus d’importance aux Ă©motions (trĂšs) nĂ©gatives que l’hypersensibilitĂ© nous fait vivre qu’aux sensations (trĂšs) positives.

Et en parallĂšle, ces mĂȘmes sites qui traitent du sujet savent que les recherches sont plutĂŽt faites sur des caractĂ©ristiques nĂ©gatives, et ne vont donc se positionner que dessus : sur ces recherches, sur ces mots-clefs.

Personne ne cherche Ă  savoir pourquoi il est trop bien dans sa peau.

Ainsi, on entre un peu dans un effet de bulle au sein duquel l’hypersensibilitĂ© est associĂ©e Ă  quelque chose de nĂ©gatif.

Hypersensibilité sensorielle, ou hyperesthésie

L’hypersensibilitĂ© sensorielle, ou hyperesthĂ©sie, est lĂ©gĂšrement moins cĂ©lĂšbre. Ici, ce ne sont pas les Ă©motions qui sont exacerbĂ©es, mais bien les sensations de nos 5 sens : le toucher, la vue, l’ouĂŻe, l’odorat et le goĂ»t.

Cette hyperesthĂ©sie peut ĂȘtre innĂ©e (comme c’est le cas chez les surdouĂ©s, ou chez les hypersensibles), ou acquise.

Par exemple, si vous avez une cicatrice, je parie que la peau va y ĂȘtre beaucoup plus sensible. On parle alors d’hyperesthĂ©sie tactile.

Personnellement, c’est cette hyperstimulation sensorielle que je trouve la plus difficile Ă  gĂ©rer au quotidien.

Des petits dĂ©tails anodins d’une vie classique peuvent ĂȘtre compliquĂ©s Ă  gĂ©rer.

Par exemple, je ne supporte pas certaines coutures de chaussettes qui peuvent me faire souffrir au point de ne pas arriver Ă  marcher.

Ou alors, si un jour on se croise dans la rue, vous pouvez ĂȘtre sĂ»r que je porterai des lunettes de soleil, mĂȘme s’il ne fait pas spĂ©cialement beau.

Je suis vite Ă©bloui par la lumiĂšre du soleil qui me provoque parfois des migraines.

Ces lunettes me permettent aussi de me créer une sorte de « bulle de protection » pour ne pas me sentir agressé par toutes les nuisances du monde extérieur.

Voici ci-dessous une illustration de ce que j’entends quand je me balade dans la rue.

Schéma dans la rue hyperesthésie auditive sorte d'hypersensibilitĂ©

Bref, cette hypersensibilitĂ© sensorielle peut faire ressentir, percevoir et comprendre le monde avec beaucoup plus d’intensitĂ©.

Construction de la personnalité difficile

En grandissant, l’enfant hypersensible prend conscience de sa diffĂ©rence.

Il grandit en Ă©tant complĂštement assailli par ses Ă©motions, alors qu’il a l’impression que les autres non.

En fait, il se rend compte de sa grande réceptivité émotionnelle et sensorielle par comparaison avec ses camarades.

Dans mon cas, je l’ai remarquĂ© Ă  l’école primaire. J’arrivais Ă  ĂȘtre en extase devant un oiseau dans un arbre, et profondĂ©ment touchĂ© par mon stylo qui n’avait plus d’encre et qu’il fallait jeter Ă  la poubelle.

Mes copains, eux, préféraient jouer au foot et se fichaient royalement du stylo avec lequel ils écrivaient.

Moi, j’étais sensible aux chants des oiseaux par la fenĂȘtre de la classe, Ă  la couleur exacte de l’encre de mon stylo, son confort de prise en main, et la façon dont il glissait sur ma feuille d’exercices.

Souvent, c’est cette diffĂ©rence vue comme une fragilitĂ© ou une sensiblerie (surtout pour un garçon !) qui pousse l’enfant Ă  se renfermer sur lui-mĂȘme et Ă  « bloquer » le flux Ă©motionnel.

En cachant et en bridant sa vĂ©ritable nature (son vrai self en psychologie), l’enfant se construit une fausse personnalitĂ©, un masque social : un faux-self.

Sur le long terme, l’expression de ce faux self est un frein Ă  l’épanouissement personnel car l’individu n’exprime pas sa vĂ©ritable personnalitĂ©.

L’estime de soi en prend un coup.

Schéma vrai-self et faux-self

En compliquant la construction de la personnalitĂ©, l’hypersensibilitĂ© crĂ©e donc un manque de confiance en soi.

Les relations sociales chez les hypersensibles

Parmi les besoins d’une personne hypersensible, on trouve la quĂȘte de l’amour.

Les grands sensibles ont besoin d’ĂȘtre aimĂ©s, quitte Ă  se priver de certaines de leurs propres envies. Ils se font toujours passer aprĂšs.

Ce besoin de plaire Ă  tout le monde se traduit par une recherche de la perfection et donc une peur de se tromper.

En toute logique, je peux idĂ©aliser et me dire que si je suis parfait, si je ne fais aucune erreur, les autres n’auront aucune raison de ne pas m’aimer.

En parallĂšle, les hypersensibles sont empathiques.

Je reviens plus en dĂ©tails sur l’impact sur le cerveau des hypersensibles de cette hyper-empathie dans la vidĂ©o ci-dessous (Ă  partir de 03’00).

Encore une fois, on retombe un peu sur une constante chez les hypersensibles qui est de modifier leur propre personnalitĂ© pour « plaire » au plus grand nombre et, in fine, ne pas se faire du mal en n’étant pas apprĂ©ciĂ©.

Cette sur-adaptation aux besoins des autres empĂȘche le dĂ©veloppement d’une confiance en soi saine.

Ce comportement social de sur-adaptation est la source de grandes difficultés relationnelles chez les hypersensibles.

Ils se retrouvent coincés entre qui ils sont vraiment, comment ils pensent que les autres vont les aimer, et comment ils pensent que les autres les voient.

L’hypersensibilitĂ© et la confiance en soi sont compatibles socialement, Ă  condition de ne pas s’enfermer dans la recherche de la perfection aux yeux des autres.

L’anxiĂ©tĂ© comme frein Ă  la confiance en soi

Comme je l’ai Ă©voquĂ© juste au-dessus, les hypersensibles ont une peur Ă©norme (voire une phobie) du regard des autres.

Ou du moins, ils sont dans l’angoisse d’un regard nĂ©gatif de la part de leurs camarades.

Pour luter contre cette anxiĂ©tĂ©, ils recherchent Ă  ĂȘtre parfait Ă  chaque instant.

Cette recherche infinie de la perfection demande une force et une Ă©nergie folle.

En effet, ils passent leur temps Ă  imaginer ce qui pourrait mal se passer au lieu de chercher Ă  s’épanouir. Du moins, c’est ce que j’ai fait pendant longtemps.

MalgrĂ© cela, je reste toujours un grand stressĂ©, et suis sujet aux crises d’angoisse.

L’hypersensibilitĂ© et la confiance en soi peuvent ĂȘtre amies, mais il ne faut pas que l’anxiĂ©tĂ© soit trop prĂ©sente.

L’hypersensibilitĂ© et la confiance en soi chez les hauts potentiels

Enfin, je voulais terminer cet article par deux points qui me semblent pertinents. En effet, ils sont trÚs impliqués dans les problÚmes de confiance en soi chez les hypersensibles, mais sont plutÎt applicables chez les personnes à haut potentiel.

En effet, la douance n’est pas une « grande intelligence ». C’est un fonctionnement cognitif complĂštement diffĂ©rent.

L’extraluciditĂ©

La personne Ă  haut potentiel intellectuel a le cerveau en Ă©bullition 24h/24.

Il est en sans arrĂȘt en fonctionnement. Si on couple cette activitĂ© cĂ©rĂ©brale Ă  la sur stimulation de son systĂšme sensoriel (Ă©motionnel et hyperesthĂ©sique) on obtient une luciditĂ© hors norme, appelĂ©e extraluciditĂ© ou clairvoyance.

ConcrĂštement, il a, dĂšs le plus jeune Ăąge, une vision brute et crue du monde qui l’entoure. Il perd trĂšs tĂŽt sa naĂŻvetĂ© d’enfant et voit le monde tel qu’il est.

Par exemple, en primaire, j’avais parfaitement conscience du fait que mes parents n’étaient « que » des humains.

Par consĂ©quent, ils pouvaient mourir d’un moment Ă  l’autre, faire des erreurs, etc…

J’ai donc depuis tout jeune cherchĂ© un moyen de devenir complĂštement indĂ©pendant pour palier cette potentielle perte de mes parents.

En parallĂšle, j’ai vite compris ce qu’était une guerre, la maladie, etc…

Quand mes amis s’échangeaient des billes dans la cour de rĂ©crĂ©ation, moi je rĂ©flĂ©chissais Ă  des moyens de m’assurer une certaine stabilitĂ© dans le temps.

Bref, l’enfant ne grandit pas dans un cadre sein propice au dĂ©veloppement de l’estime de soi.

Cette vision neutre de la vie est également une source de stress considérable pour le petit zÚbre.

Le dĂ©ficit d’inhibition latente

L’inhibition latente, c’est le fait pour une personne lambda de trier les informations que son cerveau reçoit pour ne retenir que les plus pertinentes.

Par exemple, si vous marchez dans la rue, votre Ɠil va remarquer plein de dĂ©tails : ce qu’il y a devant vous sur le trottoir, mais aussi les enseignes du trottoir d’en face, la couleur du manteau de la personne que vous allez croiser, les voitures garĂ©es de l’autre cĂŽtĂ© de la rue, etc…

Grace à l’inhibition latente, votre cerveau ne va retenir que l’information importante. Ici, c’est ce qu’il y a devant vous sur le trottoir.

Le reste est jeté à la poubelle.

Le problĂšme, c’est que les surdouĂ©s ont un dĂ©ficit de cette inhibition latente.

Autrement dit, leur cerveau ne fait pas le tri entre tous les stimuli qu’ils perçoivent via leur hypersensibilitĂ©.

Croyez-moi quand je vous dit que c’est vraiment Ă©puisant. Lorsque je suis au restaurant, je n’arrive pas Ă  ne pas me concentrer sur les conversations des tables Ă  cĂŽtĂ©.

J’écoute leurs commandes, leurs sujets de discussion ; tout y passe.

Le problùme, c’est que du coup j’ai parfois du mal à me concentrer sur ce qui compte vraiment : ce que les personnes avec qui je mange disent.

Pour mon cerveau, cette discussion n’est pas plus importante que celle des inconnus d’à cĂŽtĂ©.

Ma difficultĂ© Ă  ĂȘtre dans l’instant prĂ©sent Ă  tendance Ă  freiner le dĂ©veloppement de ma confiance en moi.

Conclusion : ĂȘtre hypersensible et avoir confiance en soi : est-ce possible ?

L’hypersensibilitĂ© et la confiance en soi sont-elles compatibles ? Oui, Ă©videmment !

Cependant, cela ne se fait ni tout seul, ni du jour au lendemain.

Différencier la source de nos émotions

La premiĂšre Ă©tape est de relativiser. Cela consiste Ă  distinguer nos sentiments propres des sentiments des autres.

Par exemple, je peux ĂȘtre content parce que Nicolas me propose d’écrire un article invitĂ© sur son blog.

Mais je peux Ă©galement ĂȘtre content parce que ma collĂšgue de bureau est contente.

Dans le premier cas, c’est une Ă©motion qui m’est propre et que je dois garder.

Dans le second, c’est de l’hyper-empathie.

Il s’agit lĂ  d’une Ă©motion positive, donc pourquoi ne pas la garder.

Par contre, si jamais j’avais Ă©tĂ© triste parce que cette mĂȘme collĂšgue s’était faite larguer, lĂ  il aurait Ă©tĂ© important de bien diffĂ©rencier la source de mes ressentis.

Il en va de mĂȘme pour la pression et l’anxiĂ©tĂ© que l’hypersensible peut se mettre afin d’avoir le sentiment d’ĂȘtre mieux intĂ©grĂ© Ă  son groupe social.

Il est tout à fait normal de faire un petit peu attention à l’avis de nos pairs.

L’Homme est un ĂȘtre social aprĂšs tout.

Mais n’oubliez pas que personne ne vous dira des choses aussi terribles que ce que vous vous dites Ă  vous-mĂȘme dans votre tĂȘte.

Lorsqu’une situation vous angoisse terriblement, essayez de prendre un peu de recul pour voir si la source de stress vient de vous, ou de votre peur du regard des autres.

Prenez du temps pour vous

Être hypersensible, ça fatigue.

Votre cerveau est beaucoup plus stimulé, et a donc besoin de plus de repos.

Aprùs, c’est à vous de trouver la forme que vous voulez que ce moment prenne.

Certains prĂ©fĂšrent les siestes ou les longues nuits, d’autres la musique. Moi, j’adore les balades dans la nature et la lecture, ça m’apaise.

Changez votre perception de votre hypersensibilité

Je sais que l’hypersensibilitĂ© est souvent vue comme un trouble ou un dĂ©faut.

Mais moi, je prĂ©fĂšre au contraire mieux me connaĂźtre pour m’accepter et la voir comme la plus grande des qualitĂ©s de ma personnalitĂ©.

C’est elle qui a dĂ©veloppĂ© ma compassion, ma dĂ©licatesse, ma crĂ©ativitĂ©, mon humanitĂ©.

Bref, mon hypersensibilitĂ©, c’est mon super pouvoir qui me fait voir le monde avec plus de couleurs, c’est mon alliĂ©e dans la quĂȘte pour trouver ma place et me trouver moi. 

Elle faisant partie de moi, elle me donne confiance en qui je suis, confiance en moi. Rien que pour ça j’ai beaucoup de gratitude.

Si cet article vous a plu ou si vous pensez qu’il pourrait inspirer des personnes de votre entourage, n’hĂ©sitez pas Ă  le partager sur vos rĂ©seaux sociaux ! 😉😉

 
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8 rĂ©flexions au sujet de “➀ Peut-on ĂȘtre hypersensible tout en ayant une grande estime de soi ?”

  1. Bonjour, un trĂšs grand merci de nous partager vos rĂ©flexions et ressentis avec autant de sensibilitĂ© et d’authenticitĂ©. Je me retrouve beaucoup dans ce que vous avez Ă©crit, et comme vous le dites, rien n’est aussi simple que de mettre une Ă©tiquette « surdoué » ou « hypersensible », ces termes recouvrent en fait des faisceaux de rĂ©actions mouvants. Je ne me sens ni hypersensible complĂštement, ni surdouĂ©e, ce qui enferme mais je me vois comme une personne qui interagit constamment avec son environnement (c’est Ă©puisant parfois mais tellement riche…) J’ai bien aimĂ© que vous mettiez la sensibilitĂ© au coeur de votre article (alors que souvent surdouance est associĂ© Ă  intelligence). Encore merci pour ce bel article!

     
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    • Merci pour ce beau commentaire !
      En tout cas, dans ma vie de surdouĂ© je trouve que l’hypersensibilitĂ© a une place bien plus importante que mon « cerveau » 🙂

       
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  2. Merci pour cet article !
    Une des choses qui m a le plus aidĂ© avec l hypersensibilitĂ©, c est de prendre conscience que c’est une force (et menĂ© un peu comme un super pouvoir, notamment avec l extraluciditĂ© dont tu parles) et arrĂȘter de considĂ©rer que c’est un dĂ©faut ou handicap qu il faudrait cacher ou combattre.

     
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    • Exactement ! L’hypersensibilitĂ© est notre singularitĂ©. Il faut la chĂ©rir et non pas en avoir honte 🙂

       
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  3. Merci beaucoup pour cet article Paul et Nicolas. Je vis avec un grand zĂšbre et des petits hypersensible et certainement aussi un ou deux zĂšbres. Alors ce sujet me parle tellement. Je reconnais mon mari et mes enfants. J’essaye depuis toujours de voir l’hypersensibilitĂ© comme un trait de caractĂšre et non comme un handicap. De ce fait, ma fille aĂźnĂ©e commence Ă  le vivre mieux, mais c’est un travail qui prend du temp. Alors, merci pour ces conseils.

     
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  4. L’hypersensibilitĂ© n’est pas une tare, c’est une force. Il faut juste s’apprivoiser et comprendre comment ça fonctionne. Comme pour tout le reste.

     
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