➤ Doit-on Vraiment Cesser d’Être Candide ? Faut-il Vraiment Changer ?

Dans la vie on vous dit « trop gentille », pas dans le sens où vous êtes trop sincère, mais plutôt où vous seriez trop crédule, candide de façon excessive ? Du coup devez vous arrêter d’être naïve ?

Certes vous ne feriez pas de mal à une mouche et êtes attentionnée avec les gens qui vous entourent, et pourtant on vous le reprocherait presque en vous décrivant comme une personne crédule.

Mais personnellement vous ne percevez pas pourquoi vous devriez changer votre nature profonde, pourquoi vous devriez cesser d’être bienveillante envers les autres… 

Après tout, vous avez toujours été candide, sans forcer votre nature profonde, et n’avez jamais fait souffrir qui que ce soit du fait de votre attitude.

Malgré tout on semble vouloir vous convaincre que c’est vous qui êtes anormale dans cette Société du XXIème siècle.

Dans cet article, nous allons chercher à comprendre les origines possibles de votre côté ingénue, de cette difficulté que vous avez peut-être à savoir dire non et de ce fichu sentiment de se sentir incompris dans cette Société.

Mais surtout nous allons chercher à savoir si être naïve est forcément un défaut, agissant directement sur l’estime de soi, ou si, à contrario, ce trait de caractère ne serait pas le signe de grandes qualités mécaniquement induites.

Est ce qu'il faut être naïf ou faut il se méfier des gens ?

(Image par Jan Alexander de Pixabay)

Que veut signifie « arrêter d’être naïve » ?

Définition traditionnelle

Dans le dictionnaire, en face du mot « naïve », il est stipulé sur un plan littéraire :

« qui est naturelle, sans artifice, spontanée »

A première vue on pourrait donc se dire qu’une personne naïve est une personne considérée, estimée et bien vue aux yeux de la Société.

Mais une seconde définition du même mot est également précisée, sur le plan du langage courant, et là ce n’est pas exactement la même idée :

« Qui est pleine de confiance et de simplicité par ignorance, par inexpérience. »

Dès lors, on comprend que ce terme peut revêtir plusieurs sens en fonction du cadre dans lequel il est utilisé.

Ainsi l’hésitation de savoir si être naïve doit être considéré comme une qualité ou un défaut, provient très certainement de cette double signification.

Image symbolisant l'ange et le démon en nous

Sous-entendus péjoratifs

Dans le langage de tous les jours, il faut reconnaître un certain nombre d’idées négatives associées aux personnes dites « naïves ».

On les considère plus facilement responsables des malheurs qui leur arrivent (on attire ce que l’on mérite) et il arrive que l’on associe leur apparente candeur à de la timidité.

Si elles se trouvent être victimes d’arnaques, on dira d’elles, qu’elles sont crédules, sous-entendant qu’elles devraient être plus vigilantes et qu’elles ont une grosse part de responsabilité dans leur sort.

On leur colle également facilement l’image de la « bonne poire », à qui l’on fait passer des vessies pour des lanternes et que l’on fait tourner en bourrique.

Souvent on leur associe à tort d’être forcément des personnes ignorantes, incapables de dire non, qui se laissent exploiter sans se rebeller et dénuer de tout esprit critique.

De manière générale, il faut reconnaître que l’expression de « personne naïve », est souvent associée à une critique négative de la personnalité de l’individu.

Néanmoins, en fonction du contexte, il est possible que l’idée renvoie à certaines vertus.

Qualités associées

Paradoxalement, utilisée dans un certain environnement, la naïveté peut également revêtir des caractéristiques très différentes et bien plus positives.

Après tout, les personnes les plus naïves ne sont-elles pas les plus optimistes et les plus innocentes ? Ne considère-t-on pas les enfants comme étant les créatures les plus ignorantes et les plus pures ?

Vue sous cet angle, la naïveté revêt donc une image bien plus positive.

Mais outre le fait d’être purs, les enfants, donc les personnes naïves, sont également vraies, simples et positives.

Tous ces termes font référence à une notion : l’insouciance.

Certains philosophes des lumières, considéraient même que c’était la Société qui pervertissait l’homme.

Ils fondèrent leur théorie selon l’hypothèse que l’être humain naissait bon, et qu’en évoluant au sein de la collectivité, il allait progressivement perdre cette candeur au cours de sa vie.

Enfin, n’oublions pas qu’être une personne naïve peut aussi renvoyer à une tendance naturelle et spontanée à croire les autres.

Cette particularité, fait donc plus écho à des valeurs, au fait que l’on est un être généreux, à l’écoute… Une belle personne, en somme.

image d'un ange symbole de bonté

(Image par 9883074 de Pixabay )

Comment arrêter d’être naïve et trop gentille ?

Essayer d’avoir les pieds sur terre

Clairement, le premier inconvénient à être utopiste et candide est la difficulté à vivre dans ce monde moderne.

En effet, notre Société tend de plus en plus à exiger à l’égard des citoyens qui la composent :

  • la performance dans le monde de l’entreprise,
  • la rigueur dans les démarches administratives,
  • la rationalité face à certaines grandes décisions de la vie.

… et bien d’autres « contraintes » non spontanées !

Autant dire que pour une personne vivant dans son monde et bercée par ses rêves le choc peut être sévère et l’acclimatation difficile.

Donc la première des actions à mener (et qui n’est pas une mince affaire) serait d’essayer de développer son sens pratique.

Certes, on ne fera jamais d’un poète, un responsable administratif hors-pair, mais en prenant conscience de cette faiblesse innée, un idéaliste peut réussir à limiter les conséquences indésirables…

Pour cela il faut mettre en place des procédures et des habitudes d’organisation qui sont par essence contre nature.

Néanmoins cette méthode a au moins le mérite de pouvoir être progressive, adaptée et sur mesure.

Outre cela, particulièrement pour les profils ENFP et INFJ (ayant la fonction « intuition » comme fonction dominante), il serait bénéfique de chercher à développer le sens du concret (sa fonction sensation).

Les individus partageant la préférence de recueil de l’information basée sur l’intuition, sont particulièrement conceptuels. Ils aiment parler en images, en représentations.

Pour eux c’est un gain de temps car le symbole (bien choisi) communique en un instant leurs idées, leurs valeurs et leurs pensées.

Toute la difficulté réside donc dans le fait de conserver cette qualité naturelle à se projeter, tout en essayant d’être un peu plus concerné par les choses concrètes et terre à terre du présent.

Ils peuvent par exemple commencer par s’occuper plus régulièrement des actes du quotidien du foyer tels que faire le ménage ou les courses.

Ces activités purement d’ordre fonctionnelles et pratiques n’étant vraiment pas leur « obsession » ils pourront ainsi s’entraîner.

Contenir votre côté « bisounours » et arrêter d’être naïve

Autre trait de caractère que les personnes naïves pourraient essayer de tempérer (et non pas gommer), c’est leur côté angélique.

Je ne dis pas qu’il faut se méfier de tout le monde et qu’avoir confiance en l’autre n’est pas une qualité.

Mais si certaines personnes ont tant de mal avec le monde moderne c’est aussi parce qu’elles ont cette tendance, certes noble mais peu adaptée, à considérer que tous les autres individus sont comme elles : bienveillantes.

Elles ont cette particularité d’accorder trop facilement un blanc saint, et de faire confiance aveuglément bien trop rapidement.

Ce penchant confronté au côté matérialiste et sans scrupule de nombre de personnes dans le monde du travail ou même dans la vie de tous les jours, demeure une qualité d’une immense valeur c’est certain.

Cependant, poussée à l’extrême et baignée d’une innocence sans barrière, cela peut représenter un danger.

Un danger car comme je le disais plus haut, le monde dans lequel nous évoluons, sans être non plus une jungle, ne fait pas de cadeaux aux personnes trop insouciantes.

Il est indispensable de nos jours, d’être vigilant aux papiers que l’on signe, aux accords que l’on passe ou aux engagements que l’on prend.

Sans aller jusqu’à évoquer les petites lignes des contrats d’assurance qui ont construit le mythe de l’arnaque, notre monde moderne est régi par des lois et un cadre.

Pour évoquer rapidement le MBTI, se sont les individus (les plus nombreux) du tempérament des « gardiens des traditions » représentant aux alentours de 45 % de la population, qui ont construit la société selon leur propre fonctionnement.

Le problème pour les idéalistes, c’est que cette conception de la vie est aux antipodes de la leur. Faite de règles et de contraintes, la Société construite par les traditionalistes, vise l’optimisation et l’efficacité avant tout.

Ce constat nécessite donc de leur part de contenir au maximum leur naïveté.

image de Bisounours

Remettre plus souvent en question

C’est bien connu, les personnes naïves sont plus souvent victimes d’escroqueries car elles ont une fâcheuse tendance à tout croire sans remettre en question.

Mais peut-on réellement les blâmer ?

Remettre en question des affirmations, des thèses, peut être très mal perçu, surtout en fonction de qui elles émanent.

Dans une époque où les théories du complot sont favorisées par internet, il est évident qu’il est de plus en plus difficile de faire la part des choses.

Néanmoins, au-delà de cette difficulté réelle à distinguer la vérité du mensonge, il est essentiel pour les personnes dites « naïves », d’apprendre à s’interroger et de développer leur sens critique.

Apprendre à s’interroger ne doit pas être une simple technique, cela doit devenir une philosophie.

Facilement abusées par des beaux parleurs (certains profils psychologiques sont champions), il est nécessaire pour les personnes dites candides de développer des réflexes comme celui de se poser des questions.

Partant du principe que personne ne peut être expert dans tous les domaines, il est inévitable d’être soumis à des hésitations quant à nos choix.

Il est donc crucial d’accepter que l’on ne puisse tout le temps être sûr de ses décisions et de mettre en place un système de questionnement permanent.

Pour compléter cette démarche, il est indispensable de vérifier les informations dont on est abreuvé et la crédibilité des sources de ces dernières.

En deux mots, il faut être sceptique, tout en restant ouvert d’esprit mais toujours chercher à en savoir plus !

Vous pouvez et devez même continuer à faire confiance ! Ne changez pas votre nature profonde car c’est elle qui fait la personne que vous êtes. Simplement, vous ne devez plus le faire les yeux fermés.

Lénine, en son temps, prononça une phrase restée depuis un adage et qui résume très bien, je trouve, l’attitude que vous devez adopter :

« La confiance n’exclut pas le contrôle »

Lénine.

Être moins gentille

Avant toute chose, il est important de préciser qu’être moins gentille ne signifie pas devenir méchante, être trop individualiste, voire égoïste ou même chercher à faire le mal.

Être moins gentille et serviable veut simplement dire qu’avant d’accorder votre bonté naturelle vous devez faire un pas de côté et vous demander si ce n’est pas toujours dans le même sens ?

Est ce qu’avec certaines personnes ce n’est finalement pas toujours à vous d’engager le premier pas ?

Car une chose est d’aider son prochain, de rendre service, une autre est d’être respecté(e) pour tous les efforts que l’on consent à faire.

Être moins portée par sa gentillesse c’est ouvrir les yeux sur la réalité des choses, c’est  savoir regarder la vérité et ne pas se voiler la face quant à une réalité que l’on voudrait peut-être plus idéale.

Développer son sens critique

Autre moyen pour « soigner » sa crédulité : faire grandir son objectivité.

Être capable de dissocier le cœur, les émotions et les sentiments des faits réels et concrets. On a coutume dire qu’il faut savoir appeler un chat, un chat… et bien c’est exactement l’expression qui résume le chemin à parcourir.

Il ne s’agit pas d’être en mesure de blesser quelqu’un mais bien d’être juste.

En distinguant ce qui tient de notre volonté idéalisée, de la réalité parfois difficile à admettre une personne naïve fait un pas immense en direction de son chemin de croissance.

Ceci est peut-être le point le plus difficile à travailler car il touche directement à la nature sincère de l’individu, mais savoir accepter que notre candeur ait pu nous jouer des tours par le passé, est la bonne attitude à adopter.

Ne plus chercher à être aimer à tout prix !

C’est bien connu un bisounours aime tout le monde !

Et si cette attitude bienveillante et pure au premier abord cacher en fait la peur du rejet ?

Et si le fait d’être gentille même avec des gens qui vous font du mal ou du tort, n’était pas en réalité une façon pour vous de ne surtout pas risquer de ne pas être aimée ?

Sans jouer au psychologue de comptoir, cela vaut la peine de vous interroger sur les motivations peut-être moins avouables de votre attitude. Et si la clé était d’accepter le conflit et l’opposition ?

Je ne dis pas qu’il faille absolument chercher l’affrontement pour chercher l’affrontement, mais parfois simplement se montrer plus affirmé(e).

Pour commencer partez de la défense de vos valeurs, d’idées qui vous sont chères… Vous aurez moins de mal à dépasser votre nature « pacifiste » et commencerez à vous habituer au conflit.

Impossible d’arrêter d’être naïve c’est votre nature profonde !

Nous ne sommes pas tous égaux quant à notre propension à être ingénue.

Peut-être admirez vous certaines personnes tout le temps sûres d’elles, qui ne doutent (en apparence) jamais, qui se décident en moins de temps qu’il ne faut pour le dire ?

Et bien si c’est le cas vous vous trompez certainement, et la question est importante car elle concerne directement l’estime de soi.

Nous sommes tous exposés aux hésitations. Nous sommes tous confrontés au doute.

La différence, c’est l’importance et la considération que l’on accorde à ses incertitudes.

Si l’on creuse du côté du cerveau, et plus précisément du côté des travaux de Carl Jung, on peut se rendre compte que tous les profils (parmi les 16 identifiés) ne sont pas égaux.

Le « tempérament » des idéalistes (qui regroupe 4 profils), alliant intuition pour recueillir les informations et privilégiant l’écoute des émotions pour prendre ses décisions, est bien plus susceptible d’être crédule.

En effet, comme nous le verrons dans la dernière partie de cet article, les 4 types MBTI qui partagent ces caractéristiques, sont souvent candides et se distinguent par le fait de tous manquer de rationalité.

Ceci explique explique que du fait de leurs préférences cognitives, ils aient souvent du mal à vivre en se fondant dans le moule de notre Société matérialiste et orientée vers la performance.

Mais, si vous faites partie de ces profils, la meilleure des choses est de l’accepter, en vous disant que de nombreuses qualités y sont également associées :

  • Tout d’abord, les personnes idéalistes au sens du MBTI, sont naturellement aimantes. Cela ne veut pas dire que ce soient forcément des anges incapables de se défendre, mais leur élan naturel les poussent à chérir leur prochain et lui vouloir le plus grand bien.

C’est notamment cette particularité qui les fait apparaître aux yeux des profils plus cartésiens comme des « bisounours » s’étant trompés de planète.

  • Leur personnalité est rendue particulièrement attachante, par leur enthousiasme naturel et leur vision « romantique » de la vie.
  • Cette facette s’assortit d’une vision angélique et fait qu’ils voient l’existence comme un monde de possibilités à explorer.

Tous ces traits de caractères font que l’on retrouve (très) souvent des personnes « NF » dans les milieux artistiques (peinture, sculpture…) ou ceux de la littérature.

Du coup, quand on lit ces dernières particularités, on peut se demander s’il faut vraiment chercher à changer sa nature de doux rêveur, car le monde a aussi besoin d’esprits purs et bienveillants

image symbolisant la sensibilité

Et si votre candeur était en fin de compte une qualité ?

Pour répondre à cette question, dans cette dernière partie, nous allons illustrer par des personnalités célèbres, le fait qu’être ingénu peut aussi être associé à de grandes valeurs.

Du point de vue des travaux de Carl Jung et du MBTI, les profils psychologiques des différents « types idéalistes » partagent tous les fonctions d’intuition (pour recueillir les informations) et de « Feeling » (privilégiant l’écoute de leurs émotions pour décider).

Ci-après, j’ai choisi un « ambassadeur » de chaque caractéristique du profil NF de l’idéaliste.

A ce moment de l’article je vous invite à faire le « test maison » (donc non officiel) pour essayer de déterminer votre appartenance.

Balavoine (ENFP), l’idéaliste charismatique et spontané !

La première personnalité que je souhaite « mettre sur le grill », est le chanteur Daniel Balavoine. Ce dernier connu pour son engagement est « typé » comme ayant été ENFP.

Ce profil est considéré par le modèle MBTI comme l’archétype même du « défenseur ».

Dans cette vidéo, il démontre bien le côté impétueux de sa personnalité.

L’ENFP, fait donc partie aux yeux de Jung et du MBTI, des profils idéalistes. Il aime particulièrement comprendre et aider son prochain et se distingue également par un grand sens des valeurs comme la loyauté ou le dévouement.

Dans toutes les interviews de ce chanteur, on peut ressentir une personne bercée par ses rêves d’une Société meilleure et une certaine forme d’utopie.

Il désirait vraiment faire bouger les choses pour construire un monde meilleur, plus juste et plus proche des aspirations de justice sociale qui caractérisent son type.

Martin Luther King (ENFJ), rêveur d’un monde meilleur : comprendre et guider autrui

Autre profil marqué par une certaine forme de candeur, celui du plus célèbre des pasteurs américains : Martin Luther King.

Pour ce dernier, il faut reconnaître que les amateurs de MBTI hésitent entre un « type » INFJ et un « type » ENFJ.

Dans les deux cas, tout le monde s’accorde à dire qu’il était un profond humaniste ce qui constitue finalement un des points communs majeurs, des 4 profils du tempérament « NF ».

D’ailleurs sa plus célèbre tirade issue de l’un de ses discours résume très bien ce côté naïf, que les rêveurs ont tous :

« I have a dream ! »

Martin Luther King

Les ENFJ ont des valeurs fortes concernant le bien de l’humanité pour lequel ils se battent. Par nature ils sont certes honnêtes et énergiques mais surtout ils sont altruistes.

Rassembleurs, ils cherchent dans leurs échanges à trouver un terrain d’entente mutuelle ou l’autre partie sera aussi gagnante.

Toutes ces qualités renvoient certes à un côté jeune et pur, un peu crédule mais après tout tellement nécessaire à la construction d’un monde meilleur.

Diana (INFP), Princesse au grand cœur et aux idéaux sans frontières

Le profil de l’INFP, est sans doute selon moi, le plus représentatif de l’innocence, de la béatitude et de la sainteté.

En tant que représentante de ce groupe je voudrais évoquer la personnalité de la Princesse de Galles, Lady Diana.

Lady Diana symbolisait parfaitement à mes yeux, le stéréotype même du profil dit du « guérisseur » et de « l’idéaliste » (ses surnoms).

Photo de Lady Diana généreuse

En effet, ce type MBTI est également réputé lui aussi pour son altruisme. Il rêve au fond de lui d’un monde démocratique et équitable.

Derrière cela, il faut considérer les valeurs de grand cœur qui distinguent les INFP.

La candeur de ces personnes se manifeste particulièrement dans le fait qu’ils recherchent systématiquement du bon même dans les pires personnes qu’ils côtoient.

Mandela (INFJ), le conciliateur, pacificateur par excellence

Comment évoquer le groupe des idéalistes, sans parler de l’INFJ ? Et quel meilleur représentant de ce profil que Nelson Mandela ?

Symbole de paix et de réconciliation entre les blancs et les noirs a son arrivée au pouvoir en 1994, cet homme est l’incarnation même du conciliateur (surnom de son profil MBTI).

Tableau de Nelson Mandela image de paix

Ce sont précisément, ses rêves de justice, sa soif d’équité sociale et son grand attachement à la morale qui font de l’INFJ un être sincèrement tourné vers les autres.

Son idéalisme transpire également dans le combat permanent qu’il mène pour concrétiser ses idées et défendre ses convictions.

Eux aussi aspirent à rendre le monde meilleur et c’est en ça qu’ils sont souvent considérés comme des utopistes.

En Résumé

Finalement, comme nous l’avons vu au cours de cet article, le monde moderne ne semble pas vraiment fait pour permettre aux personnes naïves de s’épanouir. Ces dernières qui se sentent différentes, voire anormales, en sont les premières victimes, peuvent ne pas se sentir à leur place et paradoxalement, alors qu’elles ont tout pour être sûres d’elles, souffrir de manque de confiance en soi.

Cependant, arrêter d’être naïve reviendrait à nier sa sensibilité donc sa propre personnalité…

Donc plutôt que de chercher à savoir comment changer d’état d’esprit, pourquoi ne pas essayer d’aller de l’avant. Peut-être serait-il préférable simplement, de comprendre certaines incidences de nos actes pour en limiter les effets (à défaut de pouvoir les supprimer totalement) ? Apprendre à mieux comprendre et maîtriser le langage du corps ?

Par l’expérience, le vécu et la prise de conscience de certains aspects de notre personne il est possible d’entamer ce travail sur soi. Il est donc salvateur d’apprendre à mieux se connaître.

De nombreuses qualités humaines sont souvent liées à ce tempérament ce qui doit peut-être nous faire réfléchir de manière plus globale.

Nous avons pu observer que sur le plan psychologique, la candeur est souvent liée à l’altruisme et d’autres valeurs humaines.

Il est donc légitime de se demander si en fin de compte ce sont pas les personnes dites « naïves » qui pourraient proposer une alternative à notre Société moderne matérialiste et si leur vision de la vie ne serait pas l’avenir

Si cet article vous a plu ou si vous pensez qu’il pourrait inspirer des personnes de votre entourage, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux ! 😉

 
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73 réflexions au sujet de “➤ Doit-on Vraiment Cesser d’Être Candide ? Faut-il Vraiment Changer ?”

  1. Je suis tout à fait d’accord. Justement, cela pose la question suivante: “ doit-on être authentiques avec tout le monde”

    Je suis partisane du pour 🙂 car plus on est authentiques, plus les autres le sont.

    Merci pour cet article

     
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    • Merci pour ce partage et votre point de vue Julia 😊

       
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  2. Hello Nico, LA CONFIANCE N’EXCLUT PAS LE CONTROLE. C’est ma phrase 😉

    Dur pour les bisounours dans. notre société, beaucoup d’abus de la part des personnes qui se servent de leur naiveté…
    J ai reconnu une personne dans ton article, qui travaillait avec moi lorsque j’étais encore en entreprise .
    Dur vie pour elle et aucune remise en question.. ce serait bien qu’elle lise ton article 😉

    belle journée

     
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    • Merci pour ce retour super positif Camille, et oui comme tu dis : « notre monde moderne n’est pas vraiment construit pour les « naifs », malheureusement pour eux.

       
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  3. Intéressant Nico ! Je pense être naïve selon la première définition mais pas la 2e 😉 C’est drôle car quand j’utilise ce terme, je me sens souvent obligée de préciser que c’est dans un certain sens et pas l’autre… Comme quoi il y a effectivement une ambiguïté dans le langage.

     
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    • Merci pour ce partage Aline 😊, et oui je confirme que ce mot de naïf est vraiment connoté 😊 😊

       
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  4. Merci de toujours nous montrer les différentes facettes d’une caractéristique, qui au final, peut aussi bien être une qualité qu’un défaut? Tout est question de point de vue et de dosage. Merci pour tes articles toujours très intéressants 😀

     
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    • Merci pour ce retour encourageant Miren ! 😊

       
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  5. La naïveté est sans doute la chose la plus attendrissante et la plus énervante qui soit. Attendrissante car il est toujours amusant de voir la candeur passer , les « EveAngelismes » ont quelque chose de drôle et font de ceux qui les sortent des clowns malgré eux , tout en gentillesse . . . Mais on se rapproche aussi de la non réflexion , de la non consistance et parfois de l’inculture finalement qui peuvent être irritant au possible. On frôle , dans cette gentillesse naïve quelque chose de mièvre parfois . . En tout cas c’est un sujet jamais traité alors bravo !

     
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    • Bonjour Cédric,
      Si je puis me permettre, c’est une vision un peu réductrice de la naïveté que vous employez ici. Ici me semble que Nicolas fait allusion à quelque chose qui relève plus de la foi en la bonté humaine, un peu comme une cause perdue; plutôt qu’à des personnes un peu simple d’esprit qui ramène les pierres qu’on leur jette…
      (enfin il ne me semble pas que Matin Luther King Jr ou Nelson Mandela soient candide ou mièvres)
      Désolée pour l’interruption 🙂

       
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      • Effectivement Astrid, c’est toute la dualité du terme de naïf ! 😊 Utopiste ou crédule ? Là est la question 😊 😊

         
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  6. Superbe article! Arrêter d’être naïf dans le sens de « bienveillant », c’est un peu comme arrêter d’être « solidaire »: Philippe Meirieu, un chercheur en éducation que j’aime beaucoup, disait récemment « La solidarité n’est pas un choix, elle est la nature de l’homme ». Je pense foncièrement que nous sommes plus heureux en étant bien-veillant (en « veillant » aux autres d’une manière « bonne »/empathique, de la même manière que sur nous-même). Cela étant, je rejoins le commentaire précédent sur les apparences de la naïveté (dans le sens d’une empathie très visible, très émotionnelle…). Les grandes envolées sentimentales m’énervent beaucoup, mais sans doute parce que je suis du côté des rationnels, un peu coupée des émotions et obsédée par l’action, la pragmatique et la méthode scientifique 😉 Ce qui ne m’empêche absolument pas d’être naïve…

     
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    • Merci pour ce partage Laura ! 😊 On trouve toujours plus naïf que soit ! 😊 😊

       
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  7. C’est effectivement une occasion gâchée de profiter de la naïveté des personnes.
    On ne se rend pas compte au sens « productiviste » (soyons un peu cynique) de la richesse et de la puissance de cette qualité.
    Si chacun tenait ses engagements :
    – plus besoin de contrôle
    – moins de doute envers les uns les autres
    Que de temps gagné !
    Du temps complètement, des ressources, des partages et de l’amitié complètement gaché lorsqu’une confiance est trahi.
    Il suffit d’une fois pour briser cette chaîne.

    Alors, si l’on est naïf une fois, c’est une erreur. Qui fait perdre toute la société. Si on est naïf par nature, cela cache d’autres faiblesses. Ou une force immense. Celle de croire en l’autre au delà de ses trahisons.

    PS : Mais pourquoi utiliser naïf ou ingénu au féminin dans cet article ? N’y aurait-il pas un biais ?

     
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    • Merci pour cette belle réflexion presque philosophique, Geoffrey 😊

       
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  8. J’adore ce sujet ! Merci ! Et très bien illustré par les profils du Mbti (il faut que je le fasse!) et les exemples de personnalités inspirantes. Pour conclure je dirais qu’on a les défauts de ses qualités, l’important est de se connaître pour appuyer l’aspect positif (confiant, pur…) et temporiser l’inverse !

     
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    • La connaissance de soi… le point de départ de tout ! 😊 😊 Meri pour ce retour Claire

       
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  9. Pendant longtemps j’étais bisounous.. et maintenant ça va mieux.

    As tu fait le test Mbti plusieurs fois..

     
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    • Il faut garder sa part « idéaliste » sans tomber dans l’excès pas facile 😊 😊. Personnellement oui j’ai connu le MBTI avec un cabinet spécialisé (dans le cadre de mon entreprise) et à chaque fois que je fais le test… je retrouve le même résultat : je suis une caricature ! 😊

       
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  10. Je partage l’approche qui ne consiste pas à supprimer un trait de caractère / un élément de notre personnalité, mais à le tempérer, à l’équilibrer, si nous le souhaitons !
    Le candide de Voltaire est aussi une belle référence sur ce thème. Voltaire y différencie un certain optimisme « benêt » d’une posture plus éclairée, qui a pour objectif d’atteindre le bonheur. C’est le fameux « il faut cultiver votre jardin », où la candeur peut s’associer utilement à d’autres caractéristiques 🙂

     
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    • Exactement Gaël ! Merci pour ce retour 😊 😊

       
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  11. Salut Nicolas,

    Bon ben dans tes portraits tu as oublié de me mettre !!

    Je suis l’incarnation de ton article et je vois que j’ai carrément progressé. J’ai mis en place des sortes de procédures pour tenir mes comptes et tout l’administratif même si ça reste un effort que de m’y mettre.
    Je fais avec mon intuition pour ne pas me laisser embarquer dans des relations humaines qui seraient dangereuses pour moi.
    Et surtout j’ai fait la paix avec ma nature de naïve. Un jour j’ai eu cette révélation de me dire que j’avais mis des choses en place et que cela ne me protégerait pas à 100% des déconvenues et des blessures profondes parfois mais j’ai décidé que je ne voulais pas abandonner ce côté qui me caractérise (je ne vois pas le mal) pour devenir ultra méfiante et triste. Du coup j’ai accepté aussi qu’il y a sûrement un prix à payer et je le paye mais je reste moi-même !
    Merci pour ton article

     
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    • Comment synthétiser mon article en un commentaire ?!! Merci Carole 😊😊

       
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  12. Je suis assez d’accord avec ta conclusion, les personnes  » naïves  » pourraient proposer une alternative à notre société matérialiste. Et j’ajouterais que le fait d’être de ce profil permet à ces personnes de plus oser finalement, car elles sont moins sur la défensive !

     
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    • Et oui ce serait une belle alternative je me pense aussi (même si je fais partie de la grande majorité, des SJ « gardiens des traditions »). Le problème c’est que les NF sont les moins nombreux… du coup ça ca être dur ! Merci Caroline pour ce retour 😊

       
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  13. Bel article Nico !
    Il n’est pas évident de trouver le juste milieu entre le fait d’être soit même (entier) et sur la défensive avec les autres. Il existe des gens sincères, à nous de bien sélectionner notre entourage !

     
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    • Oh oui ! L’entourage est important aussi… Merci pour cette réflexion Heidi 😊

       
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  14. Bonjour Nico,
    Encore un article très intéressant.

    je suis très partagée sur la phrase de Lénine (j’apprends que c’est lui l’auteur) : » la confiance n’exclut pas le contrôle ». Je comprends ce qui est sous-entendu pour autant sur le principe il me semble que la confiance c’est justement ne pas contrôler. Bref !

    C’est vrai que ce n’est pas toujours facile d’être « naïf » au sein de la société humaine, mais j’ai bien l’impression que c’est la foi invincible de la bonté des autres (pris individuellement mais pas toujours collectivement) qui aide à tenir. [Car ma phrase à moi c’est « tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir » 🙂 ]

     
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    • Ahah ! Oui effectivement Astrid, après je pense que Lénine devait plus utilisait cette phrase dans le cadre de sa mission de dirigeant politique… et que du coup elle est un peu sortie de son contexte. Mais vu que la phrase est rentrée dans le langage courant… 😊 😊. Merci pour ton retour

       
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  15. J’étais très naïf quand j’étais gamin. Puis à force de trahison j’ai fini par passer d’un extrême à l’autre. Mais je n’ai pas perdu confiance en tous les êtres humains, heureusement mais la meilleure façon de retrouver confiance, c’est de prendre confiance en soit avant tout.

    Il n’y a rien de mieux que de vivre en étant soit avec n’importe qui. Merci pour cet article très complet et qui sera utile aux personnes en recherche de réponses 🙂

     
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    • Merci pour ce partage et ce retour David ! 😊😊

       
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  16. Il ne faut pas forcément changer sa nature profonde, mais faire attention et écouter son intuition face à des personnes mal intentionnées. Comme tu dis, il y en a qui excellent pour sentir « la » proie idéale !

     
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    • Malheureusement pour eux oui… Merci pour ce conseil et ce partage Yseult 😊

       
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  17. Merci Nicolas pour ce bel article,
    La question que tu poses est en effet pertinente. De nos jour, la candeur est perçue comme un défaut (merci Voltaire) pour autant essayer à tous prix de la nier reviendrait à se priver de cette légèreté qui fait tout l’intérêt de notre existence.

     
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    • Personnellement j’adore Voltaire, et j’aime bien toutes les réflexions qu’il suscite chez ses lecteurs (Zadig = mon livre préféré). Merci pour ton retour et ta réflexion… un peu philosophique Magali 😊

       
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  18. Salut Nico ! La naîveté, je trouve ça rassurant parce que ça veut dire qu’on lâche le « tout contrôle ». Personnellement j’aime mieux parler de fraîcheur (qui au moins n’est pas péjoratif). Je trouve super de pouvoir s’émmerveiller, se laisser surprendre et s’autoriser à être spontané. D’ailleurs il me semble que ce n’est pas contradictoire avec une attitude prudente, ni avec une certaine retenue. Merci pour cet article.

     
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    • Merci pour ta réflexion Isabelle ! Non ce n’est pas incompatible mais ça devient dangereux dans le monde moderne… Tout le monde n’a pas la même bonté des sentiments et des intentions 😊😊

       
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  19. Daniel Balavoine, Lady Diana, Martin Luther King et Nelson Mandela….Ce sont des exemples pour moi; alors si être naïve c’est leur ressembler ,je le revendique haut et fort….même si de temps en temps ,un représentant arrive à me refiler un truc dont je n’ai pas besoin 😉

     
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    • Ahah Oui de beaux exemples ces 4 là (je ferai un prochain article avec d’autres idéalistes… moins recommandables à l’occasion). Merci pour ce retour Angélique

       
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  20. Un article qui me rappelle une conversation récente : jusqu’où faut-il être soi-même et quand faut-il s’adapter à la société qui nous entoure pour mieux fonctionner en son sein et donc, par ricochet, oeuvrer pour son propre bien. Je trouve que tu y réponds très bien. Conserver les aspects qui ont des effets positifs, corriger ceux qui ont des effets négatifs. Peut-être pas toujours facile à faire mais certainement la bonne direction. Merci pour cet article !

     
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    • Merci pour ce retour Virgo qui me touche vraiment 😊😊

       
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  21. Merci pour cet article Nicolas qui nous rappelle que même si on peut « s’adapter » pour vivre dans notre société, on doit toujours garder notre caractère et nos particularités.

     
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    • Chacun son opinion mais c’est ce que je pense également 😊. Merci pour ce retour Delphine

       
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  22. Ton article est très intéressant. Pour ma part, je ne vois pas vraiment la naïveté ou la candeur comme un inconvénient (même si dans la pratique ça l’est parfois dans certaines situations). Ce que je veux dire c’est que je pense que parfois on est sans doute plus heureux en se posant moins de questions, la vie paraît peut-être un peu plus belle.

    Pour ma part, je suis plutôt du genre à aller toujours chercher plus loin et à tout remettre en question, à mettre en doute et bien parfois je me fatigue moi-même!! 😅😅

     
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    • Très intéressant ton retour Nadia, merci du partage car c’est bien aussi d’avoir la vision de personnes moins susceptibles d’être ingénues 😊

       
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  23. J’ai adoré cet article car je me sens clairement « dans le monde des bisounours » donc je me suis sentie bien concernée lol. Après, c’est beaucoup contrebalancé par un petit côté cynique. Super les exemples de profils « célèbres », ça donne de bonnes pistes. Merci pour tes articles !

     
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    • Oh ben merci pour ce commentaire Y-Lan ! Si l’article te parle c’est l’essentiel ! 😊

       
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  24. J’ai pu remarquer que la société dit souvent d’un petit enfant qu’il est naïf de manière attendrie. Par contre, quand elle mentionne ce terme pour un adulte, il est souvent utilisé de manière péjorative. Pourtant, c’est ce côté bisounours qui m’a attiré (entre autres) chez mon mari. Pour rien au monde je voudrais qu’il change ! Merci Nicolas, encore une fois ton article est riche et très intéressant.

     
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    • Merci à toi pour ton témoignage Shirley ! Il montre bien qu’il en faut pour tous les gouts 😊😊

       
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  25. Super intéressant cet article. Je pense que la naïveté peut partir en vieillissant, après tout dépend peut être de chaque personne.

     
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    • Effectivement Maëva, l’expérience aide pas mal en ce sens 😊. Merci pour ton partage

       
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    • C’est certain Cathy ! 😊 Mais dans le milieu du MBTI, on considère qu’une planète où il n’y aurait que des « NF », des idéalistes, serait un monde intenable ! Ahah ! Comme quoi il faut de tout pour faire un monde, même des personnes ingénues ! Merci pour ton retour

       
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  26. La naïveté, tout comme l’ingénuité, c’est la marque du manque d’expérience. Plus on avance en âge, plus on apprend de la vie, moins on est naïf. Cela s’appelle le principe de réalité. Bien sûr, garder sa fraîcheur est souhaitable. Mais fraicheur et naïveté ne sont pas égales. La fraicheur c’est la capacité de se renouveler et de continuer de voir en l’autre (et en soi-même) la part de beauté. La naïveté c’est le refus d’apprendre et de voir en l’autre (et en soi-même) la part de laideur (qui existe chez chacun d’entre nous quoi qu’un fasse et quoi qu’on dise). C’est souhaitable jusqu’à un certain âge, ensuite c’est un handicap, ou une marque de bêtise.

     
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    • Oui très belle réflexion Vie ! Je suis d’accord que l’âge est à prendre en considération. Merci pour ce retour et cette analyse très juste. On ne peut être aussi naïf à 45 ans qu’à 20 ans… Surtout si on est en charge d’une famille par exemple. Merci pour ton retour en tous cas !!😊😊

       
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  27. Je me retrouve beaucoup dans cet article. Pendant longtemps, j’ai cherché à changer mon côté naïf. Mais depuis quelque temps, j’y reviens car c’est un bonheur d’être soi, je trouve. Merci pour ce partage en tout cas. C’est intéressant de voir que des personnalités admirables portaient des traits de personnalités trop souvent décriés dans la société actuelle.

     
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    • Et oui Maria ! C’est essentiel de comprendre qui l’on est et que l’on peut tous être heureux en comprenant qu’on a tout autant de valeur après tout 😊. Merci pour ce retour en tous cas

       
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  28. Nous sommes d’accord avec toi Nicolas. Ce serait dommage de perdre le côté spontané de son caractère. Comme toujours et tu le soulignes très bien, il faut apprendre à se connaître. Cela ne signifie pas qu’il faille tout changer.
    Aligner ses actes par rapport à son tempérament permet de garder l’équilibre et de vivre en harmonie.

     
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    • Tout fait !! Merci à tous les deux pour votre retour 😊😊

       
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  29. Cet article me parle personnellement, et comme quelqu’un m’a dit un jour : « La naïveté n’empêche guère d’avoir de l’esprit. »
    Je pense qu’il est important de garder en tête qu’être naïf n’est pas toujours une si grande faiblesse, mais le monde autour de nous a déjà fait croire que c’est l’un des pires défauts de l’homme.
    Comme d’habitude Nicolas ton article de la semaine soulève des questions dans ma tête et j’aimerais t’en poser une : La naïveté, quelque part, ne serait-elle pas une bouée de sauvetage?

    Merci

     
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  30. Merci pour ton retour Sorelle 😊😊 et pour répondre à ta question, l’idéalisme (un peu similaire à la naïveté dans ce sens), pourrait bien être la solution à de nombreux problèmes de Société. Il faudrait enfin écouter les idéalistes et moins les financiers 😊

     
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  31. Superbe article, merci, justement je me posais la question des limites entre gentillesse et force, ce serait la naïveté!

     
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    • Vaste question Elisa ! Merci pour ce témoignage 😊

       
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  32. Bonjour Nicolas,

    Je suis la personne la plus crédule qui existe et on s’est souvent moqué de moi à ce sujet. J’ai toujours essayé de changer et comme tu l’indiques, le premier pas est de s’en rendre compte et de développer son esprit critique. Je reste néanmoins certaine que cette crédulité est parfois un avantage, qu’oser croire en certaines choses facilement m’a toujours aidé à dépasser les limites de ce que je pensais parfois possible et que sont très rares les gens au fonds qui ont abusé de ma crédulité.

     
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    • Merci Lara pour ce retour ! Ton témoignage illustres parfaitement je trouve ce qu’est la vie d’une personne idéaliste et quels sont aussi ses qualités 😊

       
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  33. Bel article comme tu as l’habitude de nous transmettre. La naïveté est-elle une force ou une faiblesse … bien malin, selon moi, celui qui en détient la clé. pour ma part je pense que c’est un paradigme de vie qui se défend et permet de rester dans un lâcher-prise ue tant de personnes recherchent aujourd’hui. Néanmoins les paradigmes peuvent changer au cours de notre vie et une perte de naïveté dévoilera un décors plus sombre de la vie que nous devons mener tous les jours … parfois d’ailleurs ne regrettons-nous pas cette perte de naïveté ? … Je n’ai pas la réponse mais aime réfléchir sur la question …

     
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    • Merci pour ce retour plus que positif et pour cette réflexion Eric ! Je pense effectivement que comme tous les traits de personnalités la « naïveté » peut être perçue des deux façons. L’important est selon moi d’avoir conscience qu’il ne tient qu’à soi de le considérer comme une chance… 😊

       
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  34. Il y a vraiment des gens qui ne se reconnaissent pas dans ton article ? XD (meuh noooon, je ne suis pas du tout naïve hihihi). Bon j’arrive après la bataille, merci à ta newsletter 😉

     
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    • Ahah !! Cela va peut-être t’étonner mais OUI, il y a des tas de personnes d’autres profils pour qui la candeur et la naïveté sont « totalement incompréhensibles » … Autant que pour les personnes dites « idéalistes » il est impensable de ne pas être capable d’écouter ses émotions 😊😊 Merci pour ton retour Gabrielle !

       
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  35. Merci pour cet article ! En effet, être candide n’est pas forcément un défaut et grâce à ce document, les lecteurs peuvent aisément s’en rendre compte !

     
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